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Mbala Nzola, Angola : « mon objectif est de finir meilleur buteur de la CAN »

À 29 ans, Mbala Nzola s’apprête à disputer la première CAN de son histoire avec l’Angola. L’ancien avant-centre de Lens se relance petit à petit du côté de Pise en Italie et semble être en grande forme avant de débuter l’un des plus grands défis de sa carrière. À quelques heures de jouer face à l’Afrique du Sud dans le cadre de la phase de poules de la Coupe d’Afrique, l’attaquant angolais est revenu pour Foot Mercato sur son adaptation en Serie A, ses objectifs à la CAN et les ambitions des antilopes noires. Entretien.

Par Alexandre Chaillol
7 min.

Foot Mercato : quel est ton état de forme avant de débuter la compétition ?

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Mbala Nzola : je ne me suis jamais senti aussi bien depuis que j’ai commencé à jouer au haut niveau. Physiquement, je me sens vraiment bien. Quand j’ai quitté Lens, je me suis bien préparé, même si je n’ai pas fait de stage de début de saison. J’ai fait attention à comment je mangeais, à comment je dormais et à chaque entraînement, je me donnais à fond. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, je suis au top.

FM : comment s’est déroulée ton adaptation à Pise en Serie A ?

MN : l’adaptation a été parfaite. Je me suis entendu avec tout le monde. Les joueurs m’ont tous mis à l’aise. Après je connaissais déjà bien la Serie A que ce soit les joueurs, la façon de jouer des équipes et l’intensité du championnat. Je n’ai pas eu besoin de me réadapter, ça s’est fait naturellement. C’est comme si je revenais à la maison et que je continuais ma route.

FM : tu t’es fixé des objectifs personnels lors de cette CAN ?

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MN : je pense que pour moi mes objectifs sont de finir meilleur buteur de la compétition et emmener l’équipe le plus loin possible.

FM : quel est l’état d’esprit de votre groupe à quelques heures de débuter face à l’Afrique du Sud ?

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MN : je pense que le groupe est solide. Après comme tout le monde a pu le voir l’Angola, on est une équipe qui aime trop mettre l’ambiance. On espère mettre la même intensité sur le terrain. Et je pense que vu comment on s’entraîne, vu comment le groupe est uni, je pense que ça va le faire. Et on a juste hâte de commencer le premier match.

FM : quelle équipe redoutez-vous le plus dans votre groupe ?

MN : nous, on ne redoute personne. L’Afrique du Sud, je ne les connaissais pas avant, mais on m’a beaucoup parlé d’eux. Je pense qu’ils sont solides à jouer. Après, on a peur de personne. On va jouer tous les matchs à fond et c’est le terrain qui va parler.

FM : l’Afrique du Sud a dans ses cages, Ronwen Williams l’un des meilleurs gardiens du continent. Comment appréhendes-tu le face à face ?

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MN : après, j’ai eu de très grands gardiens en face de moi. Je suis un attaquant, donc c’est plutôt à lui d’avoir peur de moi. C’est pas à moi d’avoir peur.

FM : d’où vous vient cette ambiance si particulière, cette joie de jouer au football ?

MN : c’est un truc inné. C’est comme ça chez nous. On aime bien mettre l’ambiance, on aime bien jouer au foot avec de la joie. Il y a un joueur ici qui dit souvent que le football, c’est la fête. On aime bien être heureux quand on joue. Je reçois des messages comme quoi on est la meilleure ambiance de la CAN. Donc ça fait plaisir de l’entendre, mais bon, c’est le terrain qui parle.

FM : comment évalues-tu le soutien de vos supporters ?

MN : je reçois beaucoup de messages, ils sont à fond derrière nous. C’est vraiment un soutien sain. Ils sont fiers de nous, même avant que les matchs commencent, ils sont déjà fiers de nous. Ça nous motive à les rendre fiers. J’ai envie de les rencontrer, de tout donner pour eux. Et si on arrive à avoir la victoire, de fêter ça avec eux

FM : quelles sont vos ambitions dans la compétition ?

MN : je pense que si tu viens à la CAN, tu as envie de la gagner, même si tu ne la dis pas. Entre nous, on se parle et on essaye de prendre match par match. Déjà, premièrement, on veut sortir des poules et après faire mieux que la CAN précédente. En Côte d’Ivoire, on est sorti en quart de finale, on veut essayer d’aller encore plus loin.

FM : Avoir un coach de renom comme Patrice Beaumelle qui a remporté 2 fois la CAN en tant qu’adjoint, c’est un bel avantage ?

MN : je pense que ça peut quand même un peu nous avantager, parce qu’il connaît bien l’Afrique, il sait comment les équipes jouent, il sait comment l’Afrique fonctionne, et il sait comment aborder une CAN, donc je pense que ça nous aide beaucoup. Même dans sa manière de travailler, de parler, c’est un expert donc c’est vraiment un bon avantage.

FM : tu penses que l’on peut vivre l’une des plus belles CAN de l’histoire ?

MN : si l’Angola remporte la CAN, bien sûr que oui, ça sera la plus belle de l’histoire.

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